Le suivi de grossesse

A ce jour, j’ai eu 2 bébés, un né en Guyane, un né à Marseille. J’ai eu donc 2 suivis de grossesse. Je ne viens pas vous énumérer les différentss examens obligatoires que l’on doit faire durant une grossesse.

Je viens vous parler des différences que j’ai pu rencontrer dans ces suivis et des obstacles que j’ai rencontré au début de ma 2ème grossesse.

On pourrait penser que dans une région « sauvage » comme la Guyane, le suivi se déroulait difficilement. Bien au contraire, j’ai eu plus d’examens qu’en métropole. Des prises de sang et prélèvement vaginal (THE détail glamour) tous les mois. Une petite échgraphie de contrôle à chaque visite. Je pouvais aller voir mon gynéco rapidement (5 min en voiture) me présenter sans rendez-vous et il me recevait. Bon fallait pas que je fasse ça tous les jours non plus mais en cas de besoin il était dispo.

Le seul hic, dans ce suivi, le temps d’attente chez l’échographe « officiel ». Avec un rendez-vous à midi, j’ai pu rentrer chez moi manger et revenir, faire l’échographie à 16h30. Ah ben la Guyane c’est un autre rythme.

J’ai eu une césarienne programmée. Je suis restée une semaine à la clinique. Les sages-femmes ont été super avec moi, jeune maman inexpérimentée et loin de sa famille. Elles étaient là, de jour comme de nuit, répondaient à toutes mes interrogations avec le sourire. Elles ont tenté plusieurs solutions pour résoudre le problème d’allaitement. Top!

J’ai après ma deuxième grossesse quelques jours avant de prendre l’avion du retour pour la métropole. Mon gynéco de Guyane m’a confirmé la grossesse et m’a appris qu’il n’y avait pas un mais 2 bébés.

L’Homme était ravi, il avait toujours eu envie d’avoir des jumelles. Mon ti bonhomme avait alors un an. Certes, cela prevoyait beaucoup de nuits blanches et de fatigue avec le retour et le déménagement, mais nous étions ravis.

J’ai juste eu le temps de faire la prise de sang et une première écho de confirmation et me voilà dans l’avion avec mes premiers papiers en poche.

Je devais transiter deux mois chez ma mère en Bourgogne avant que l’homme rentre définitivement et que nous ayons notre nouvel appart. Je devais trouver un (ou une) gynéco pour suivre les premiers mois et faire ma déclaration de grossesse auprès de la Caf.

Et voilà ce qu’on m’a répondu

« vous allez accoucher ici?

Non puisque je rentre de Guyane et que je déménage sur Marseille dans deux mois.

Alors ce n’est pas possible. »

Il aura fallu que ma mère appelle sa gynéco (non obstétricienne) pour qu’elle me prenne, par connaissance, et accepte de suivre les premiers mois et me prescrive les examens.

J’ai eu difficilement une première échographie avec un gynéco payé aux mots (23€ tu auras 23 mots durant cette consultation) qui m’a dit « il y a une grossesse inutile. Il faudra surveiller qu’il empêche pas le deuxième de se développer. » (Si tu ajoutes « bonjour madame et au revoir madame on est quasiment à 23)

Voilà comment j’ai appris qu’un des bébés ne s’était pas « développé » et que je risquais de perdre l’autre.

J’ai eu une deuxième écho obligatoire qui devait dater la grossesse et vérifier si bébé allait bien, avec un autre médecin.

Une fois de retour à Marseille, j’étais à presque 4 mois, donc en retard pour m’inscrire dans une maternité. Heureusement qu’avant de partir en Guyane, j’avais déjà un gynéco qui travaille dans la maternité où je voulais accoucher.

La suite de la grossesse? rien d’exceptionnel. Moins d’examens, la veille de ma 2ème césarienne, les sages-femmes se sont rendues compte que certains avaient été oublié.

Césarienne programmée de nouveau (oui mes bébés ne veulent pas sortir et dépassent les 4 kilos donc faut aller les chercher). Dans un grand hôpital, le suivi est vraiment différent et moins personnalisé.

Entre les deux, je prends le suivi de Guyane, l’accouchement à Marseille car j’ai pu être avec mon bébé en sortant du bloc, et le séjour en maternité de Guyane (mais les plateaux repas de Marseille).

Je rigole mais je n’ai pas compris qu’on puisse me refuser sous prétexte que je n’accouchais pas dans cet hôpital. A cette même période, des médecins généralistes ont refusé de me donner rendez-vous pour un vaccin pour mon fils également.

Alors est-ce du à unn manque de médecin? Je ne sais pas mais quand tu te retrouves dans une telle situation c’est parfois compliqué.

 

L’anecdote!

Pendant mon séjour chez ma mère, j’ai fait une réaction à un antibiotique. J’étais couverte de petits boutons rouges. Le secrétariat médical ne fonctionne pas l’après-midi, je monte aux urgences. Le médecin m’a dit:

« c’est des boutons de chaleur.

Euh vous savez je rentre de deux ans en Guyane. Alors entre la chaleur équatoriale de Guyane et la chaleur « tropicale » de Bourgogne, il y a une marge.

Non mais c’est pas la même. Ah ça c’est clair. »

LOL