Courir après l’impossible

Alors que Rahan courait après le soleil, moi je cours après l’impossible. Je cours depuis tellement longtemps qu’aujourd’hui finalement, je m’essouffle. Et plus que de m’essouffler, je crois simplement que je prends conscience que je poursuis une chimère, un mouton à cinq pattes, un rêve inatteignable. Je le sais, je le sens, je suis sur le point d’abandonner. Mais de quoi parle-t-elle en cette veille de Noël ? Je parle d’une notion essentielle : la Famille ! Dans Famille, il y a celle que l’on subit, celle que l’on choisit, celle que l’on construit et c’est bien de cette dernière qu’il s’agit. Dans mes rêves d’enfants, il y avait un papa, une maman et des enfants. Dans mes rêves d’ado, il n’y avait surtout ni mari, ni enfants, sans doute marquée et abîmée par un divorce précoce de mes parents et une absence de fratrie. Dans mes rêves de jeune femme, il y avait une carrière, des amants, de la réussite, de l’argent. Dans mes rêves de femme, il y avait l’impossible : un Amour et 3 enfants. Et si j’ai l’Amour depuis plus de 11 ans, j’ai aussi 6 fausses couches et 1 unique enfant. Elle, parce que c’est une fille, est sublime,… lire la suite →