Ma belle-mère

Avec tes gros sabots je te vois venir, oh toi public non avertis. Tu penses que je vais te parler de mon incurable belle-mère, la belle-deuche acariâtre, prête à tout pour récupérer son fils, ou prête à tout pour parfaire (ou refaire) l’éducation de ses petits-enfants.

Et bha non.

Bon, au début, j’étais TRÈS réfractaire. Malgré que mes beaux parents aient fait tous les efforts possibles pour moi. Mais moi, je suis du genre à me souvenir des crasses qu’on m’a faites. Et j’ai eu, dans le passé, une sacrée belle conna*se de belle-mère. C’était le genre de BM gentille face à moi, mais qui m’enfonçait des clous dès que je tournais le dos, elle a fini par gagnée.

Aujourd’hui je me dis « GRAND BIEN LUI EN A PRIS ».

Mais voila, ça a laissait des traces. Quand j’ai rencontré ma belle-mère actuelle, j’étais stressée (je crois qu’ils s’en souviendront tous lol). Très stressée. Et j’ai mis ÉNORMÉMENT de temps à me laisser apprivoiser, à me laisser attendrir par cette si jolie famille.

Lorsque Mini-Miss est née, j’ai eu du mal à trouver ma place de maman. Beaucoup de mal. Pour commencer, on m’avait enlevé mon accouchement idéal (promis, je t’en parlerais un jour), et j’avais l’impression que tout le monde allait m’enlever mon petit miracle, mon petit bonheur. Alors je voyais tout le monde comme un potentiel ennemi.

Mes beaux parents, et ma belle mère plus particulièrement en a beaucoup fait les frais. Fatiguée par des nuits hachées et une grossesse éprouvante (de ça aussi je te parlerais un jour), j’ai concentré mes nerfs là où ils n’auraient pas du être, et ce qui devais arriver arriva : le clash.

Après ce sérieux clash, il a fallu renouer. D’un pour zhom, c’est ces parents après tout (et franchement moi je me vois pas sans les miens). De deux, pour Mini-Miss : j’ai pas eu la chance d’avoir de grands-parents vraiment présents, d’avoir une famille « étendue », grande et unie. Et je veux offrir tout ça à ma princesse. J’ai du me surpasser, dépasser mes peurs et mes angoisses (nombreuses, faut le dire !)

Ma belle-mère est une femme patiente, elle a su attendre que je sois prête, puis petit à petit nous avons renoué. Je peux vous le dire, ce sont des gens formidables, qui offrent à ma fille des grands parents d’exception (tout comme mes parents, je tiens à le préciser ^^).